Olympiades culturelles : réunir les générations
Après les Olympiades culinaires (juillet 2022) et sportives (juin 2023), place aux culturelles ! Afin de perpétuer la mémoire de la Ville, elles ont réuni les habitants des quartiers et les aînés pour des échanges mémoriels, dont les meilleurs moments seront restitués sous forme de films propres à chaque quartier. Le meilleur remportera les Olympiades culturelles.
Raconter le passé et l’histoire d’Achères, tout en favorisant les rencontres intergénérationnelles et inter-quartiers : les Olympiades culturelles affichent leurs ambitions ! Pilotées par Evelyne Beaudichon, conseillère déléguée à la démocratie locale, aux conseils de quartiers et aux balades du maire, elles se présentent sous forme d’interviews où les aînés de la ville racontent leurs souvenirs, orientés par des thèmes proposées par l’élue de la majorité : maraîchage, train, automobile et voyages-écoles. “On a voulu raconter l’histoire d’Achères, son évolution, mettre en valeur des lieux aujourd’hui disparus, mais ravivés par les aînés”, souligne Evelyne Beaudichon. Si tous se sont engagés à transmettre leur mémoire, certains ont été plus heureux d’y participer : “Les anciens commerçants étaient extrêmement confraternels. Il y a comme une forme de nostalgie”, témoigne l’élue.
Des témoins fiers de transmettre
Les habitants des quartiers se sont donc mis au travail dès janvier 2023, comme des journalistes, allant chercher l’information auprès de ceux qui sont la mémoire d’Achères. “Au début, les aînés pensent ne pas savoir quoi raconter. Mais au final, il y a eu un engouement de tout le monde. Les habitants des quartiers ont très vite débordé du questionnaire prévu” se félicite Evelyne Beaudichon, enthousiasmée par l’émulation autour des Olympiades.
Nicole Forgit a apprécié inclure les enfants dans le tournage du film du quartier : “Les gosses étaient super contents, car ils ont eu l’impression de participer à quelque chose d’extraordinaire. Nous, nous n’avions aucun interlocuteur qui pouvait nous parler de son record, donc on a fait des recherches sur internet, et dans les archives de la Bibliothèque de France. On a trouvé plein de choses sur des documents d’époque.”
Témoin du passé que les Olympiades culturelles veulent mettre en avant, Paulette Colas était, de 1975 à 2000, agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM). Elle a aimé transmettre ses souvenirs : “C’est quelque chose d’important de se souvenir du passé. Et comme je suis très conservatrice, ça n’a pas été compliqué”, se souvient-elle, encore amusée que des achérois viennent chercher un bout du passé chez elle.
Les Olympiades culturelles ont réussi leur pari : découvrir le passé de la Ville, tout en réunissant les générations.
