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Natura, une ode à la vie sauvage

Natura, une ode à la vie sauvage

En juin 2024 sortait dans les salles obscures le premier long-métrage de Mickael Perret, Natura. Le réalisateur achérois sera présent lors de la projection du film le 5 décembre prochain au cinéma Pandora. Rencontre avec cet autodidacte, passionné par son métier

 

La passion pour le cinéma se développe très tôt chez Mickael Perret. Enfant, il filme ses jouets avec la caméra parentale. « Je filmais mes G.I. Joe » s’amuse-t-il. Il découvre le 7e art avec des films de Stanley Kubrick,  2001, l’Odyssée de l’espèce  et Orange mécanique . « J’ai développé cet amour des films tout seul. Quand j’étais petit et que mes parents regardaient la télévision le soir, je me cachais sous la table. » Le réalisateur est fasciné par ce qu’il voit même s’il n’en comprend pas toujours le contexte.

À 18 ans, il travaille, économise et achète sa première caméra. « Toutes mes économies me servaient à faire mes projets ».

Le lancement en 2005 de Furious Films, une association, lui permet de fédérer une équipe qui travaille à la concrétisation de ses idées. Et également de faire des rencontres, notamment avec Cyriak, qui compose les bandes sons de ses films.

 

“Dans le monde du cinéma, si tu n‘es pas passionné, tu ne fais pas long feu !”

 

À force de persévérance, Mickael sort entre 2008 et 2013, deux courts-métrages Maniak et Soleil rouge. A partir de 2016, il commence à travailler sur Natura, son premier long métrage. Le film est présenté dans les festivals, dont le  prestigieux Festival de Cannes (au marché du film , NDLR), en 2023 et sort sur grand écran l’année suivante, au mois de juin. Sur fond de Seconde Guerre Mondiale, le réalisateur de 40 ans dresse une ode à la vie sauvage. On suit une jeune allemande, pourchassée par des soldats américains, qui trouve refuge dans une immense forêt sauvage. Elle apprend alors, seule, à survivre dans cet environnement en apparence hostile, à dompter la nature. Ce sont les immenses forêts de pins des Vosges qui ont prêté leur décor à  Natura.

La forêt, la nature, la vie sauvage sont  les thèmes fétiches du réalisateur. « Depuis que je suis gamin, je suis fasciné par les forêts, les immenses végétations. Elles sont une vraie source d’inspiration. » Le spectateur est, d’ailleurs, directement mis dans le contexte, dès la première image ou presque, avec un cerf qui brame. On se demanderait presque si ce n’est pas, finalement, la nature le personnage principal…

Le réalisateur achérois travaille actuellement sur son prochain film, le premier qui sera financé par un producteur.